En cours (Pluie de grenouilles 01 et Pluie de grenouilles 02)
Etape 3 : assortir un peu…
et puis tâcher de finir…
Dessin, Peinture, Illustration.
Etape 3 : assortir un peu…
et puis tâcher de finir…
Où l’on voit que je partage aussi, sans chichi, les vues des courants artistiques les plus novateurs du siècle dernier.
« Cher Monsieur Signac,
J’ai toujours sur moi un petit cadre en bois doré, au travers duquel je contemple les couchers de soleil ; aujourd’hui je m’en sers pour vous regarder, vous et la société des Indépendants… »
Francis Picabia, « à monsieur Paul Signac, président de la société des Indépendants », 1922 (in Francis Picabia, « Ecrits critiques », ed. Mémoires du livre).
Trouver sa bonne humeur au réveil en lisant Picabia :
« Les êtres se divisent en plusieurs catégories – pôles actifs, pôles réceptifs – il y a ceux qui sont uniquement réceptifs, ceux qui possèdent ces deux facultés réunies, et d’autres qui sont « neutres » au sens chimique du mot puisque rien ne peut les transformer pas plus qu’ils ne peuvent contribuer à la moindre transformation. Ces êtres-là nous encombrent à la manière des cafards… Ce que j’avance ici, je suis persuadé qu’on pourra le démontrer bientôt à l’aide d’appareils enregistreurs du même principe que ceux qui nous incitent dans les gares sous l’étiquette « Essayez vos forces », mais il faudra que les molécules des métaux dont seront faits ces appareils ne soient pas hyper-suggestionnables ! »
Francis Picabia, « Lutte contre la Tuberculose », in Comoedia du 3 août 1921 (à retrouver dans Francis Picabia, « Ecrits critiques », ed. Mémoires du livre).
21h30, Marguerite à la table lumineuse décalque un manga
… tandis que 22h (et quelques), Greg lit du Ellery Queen
…
… et que 22h35 je renverse de l’encre de Chine sur mon pantalon, m’empresse de sortir du garage (dans le noir) pour aller me nettoyer, glisse sur le vomi qu’un chat a judicieusement déposé derrière la porte pour vlan m’étaler sur le flan (et me tordre un doigt).
Début d’un chien-chien qui s’annonce très très cucul…
» L’obscurité devient si dense, maintenant, que la page de mon agenda se fond dans la nuit. Une pensée me traverse : « Le dessin doit être juste puisqu’il est aussi confus que le modèle. »
Roland Topor, « Portrait en pied de Suzanne ».
Fin