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Blog/2011

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► Imagerie « Tour de garde » (Album)

Petite collecte d’illustrations issues de la revue Tour de garde

Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #16.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #15.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #14.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #13.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #12.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #11.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #10.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #09.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #08.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #07.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #06.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #05.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #04.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #03.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #02.
Auteur inconnu, illustration pour la revue *Tour de garde*, #01.

Quel homme intelligent, dans ce petit Kiosque !

 » Petit bobo

A votre âge !

La fantaisie travaille la pauvre plante des tendresses. Je prends une feuille de papier sans le vouloir, avec mes lèvres. Quel homme intelligent, dans ce petit Kiosque ! Sous la lune tu ne pleureras que trop, voleur accepté un grand après-midi. Du camp mercredi on s’aime, brunes minutes attachés. Te figures-tu, te figures-tu comme je les aimais ? Ah ! les autres sont de petites étoiles, tu me manques trop comme la prochaine fois. Je n’ai que ça de bon, la Religion des antithèses annoncées, on m’a annoncé des comparaisons. Bel astre prêt à dire mon nom, l’Inde néglige les formes de Plutarque. Je vais vous donner ma voiture, ma voiture qui tressaille, journées heureuses, journées heureuses croyez-en un voyageur qui ressemble à la pluie, à Beethoven, à Sienne, à Paris, au bitume, à la merde, à la merde de Chopin qui sent. Allons donc, allons donc je t’aime, tu t’es arrêtée, allons donc, allons donc tu es ma famille ; maintenant fais-moi un petit bobo, un petit bobo, un petit bobo, un petit bobo, un petit bobo, un petit bobo ; bien sûr que oui, oui quand j’étais jeune j’avais de bonnes joues, oh bonhomme antichambre, antichambre.  »

Francis Picabia in « Meccano », n°2, Geel, 1922 (revue de I.K. Bonset, alias Théo Van Doesburg), accompagné d’un dessin mécanique intitulé « Les dents viennent aux yeux comme les larmes ».

Coraux

 » Sur ton cou, des coraux,
Sur l’étang, têtes de crapauds.
Crottes d’agneau,
sur la neige, crottes d’agneau.

Rose sur la lune nimbée,
sur ta taille, ceinture dorée,
Corde de chanvre,
sur mon cou, corde de chanvre.

Jambe et jupon en mouvement,
comme la cloche et son battant,
comme dans l’eau vive
deux peupliers se courbant.

Jambe et jupon en mouvement,
comme la cloche au sourd battement,
comme dans l’eau vive
le silence des feuilles tombant.  »

Attila Jozsef, « Coraux » in « Ni père ni mère ».