L’appât est horizontal, hérissé de roses sauvages

« Quelle était la voilure en berne sur le piédestal désespéré ? L’appât est horizontal, hérissé de roses sauvages. Par le devant, le regard d’un lion assourdi voile le paysage. Restons aux aguets, quand déguerpir promettait de plus légendaires réjouissances. Voir, est-ce la réalité avec moi qui regarde ou est-ce le vrai qui se dérobe. Unique en son genre, le chemin n’est pas celui du monde réel______fin
Je vais dessiner les fleurs roses. »
(écriture automatique précédant le dessin)

Fleurs roses, feutre, lavis et aquarelle, 30/05/2019. (#écriture automatique ; #hypnose)

Ah, la retouche, du temps perdu

#Illustration pour « La Créature » (d’Y. Letort) en cours de réglages, 09/05/2019.

Passer moins de 2h à réaliser l’illustration sur papier. Me féliciter (récemment encore j’y aurais consacré des jours, ponctuant d’hésitation chaque avancée) d’avoir fini par terrasser ce p… de perfectionnisme qui m’handicapait.
Puis, après avoir vite fait les retouches essentielles sur Photoshop, perdre 3 bonnes heures à modifier des points de détail pour voir, et à hésiter entre les versions obtenues.
Pfff.

Hôtel Groslot (Orléans)

Je profite d’un bref séjour professionnel obligé à Orléans pour visiter en coup de vent l’Hôtel Groslot, ancien hôtel de ville (jusqu’en 1981) après avoir été une demeure particulière (dont le premier bâtiment a été construit au XVIe siècle), qui aujourd’hui est encore utilisé pour célébrer les mariages.
J’y découvre ces étonnantes toiles murales, visiblement réalisées à l’huile. Celles-ci datent de la restauration du bâtiment, au milieu du XIXe siècle. Elles ont été réalisées par l’entreprise Vivet Père, peintre décorateur à Paris, sous la direction d’Albert Delton, Architecte des monuments historiques chargé la restauration de l’édifice1.

Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).
Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).
Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).
Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).
Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).
Toile murale peinte de l’Hôtel Groslot (Orléans).

Chaque motif est peint à la main, un travail de dingue : toutes les pièces de l’hôtel ouvertes au public sont tapissées de la sorte, et il y a une belle hauteur sous plafond…
Je regrette de n’avoir que 20 minutes devant moi (il y a aussi une collection de mobilier avec des pièces assez chouettes, de petits cabinets du XVIe notamment) et que la luminosité de la fin de journée ne permette pas de faire de bonnes photos.

  1. Cf. Jacques-Henri Pelletier, « La restauration de l’hôtel Groslot au xixe siècle », pp. 125-127, Mémoires de la Société d’agriculture, sciences, belles-lettres et arts d’Orléans, Académie d’Orléans, 6e série, t. 8,‎ 1999.

Tri

Vieil #autoportrait (à 17 ans), huile sur carton, 1992.

Déménagement en préparation, on trie, on débarrasse. Je balance mes vieilles « oeuvres », ici ma première croûte euh huile, un autoportrait fait à 17 ans. Horreur euh peinture qui m’avait alors dissuadée de retoucher à l’huile pendant 3 ans (et 3 ans plus tard l’huile suivante m’avait dissuadée d’y retoucher pendant, si je compte bien, 19 ou 20 ans). C’est si ingrat l’huile quand on s’y prend si mal. La benne de la déchetterie ne m’a pas dit merci. Mais je me sens délestée d’un certain poids.